Chronologie
Ère Primordiale - La création
Avant même l’existence du monde, il n’y avait que le Vide. De ce néant surgirent les Dieux Primordiaux, qui forgèrent la trame des univers : le temps, l’espace, la vie et la mort. De leur souffle naquirent les premiers plans d’existence, et parmi eux les premiers continents, et l’île de Tollin, déposée comme une gemme dans l’océan.
Au commencement, ces terres étaient vierges : montagnes dressées, mers profondes, forêts infinies, mais aucune civilisation. Les Primordiaux s’éloignèrent, laissant la garde du monde aux dieux planaires, gardiens mineurs liés à la nature, aux saisons, à la magie et aux destins des mortels.
Ère Première - L'âge des Anciens
Lorsque les peuples mortels émergèrent dans le vaste monde, ils se dispersèrent lentement sur les continents encore sauvages, y fondant les premières sociétés durables. Certains s’établirent au cœur des forêts immémoriales, d’autres longèrent les fleuves pour y bâtir leurs hameaux, tandis que les plus audacieux gravirent les contreforts rocheux pour y ériger leurs sanctuaires.
Parmi eux, un peuple ancien, raffiné et proche des mystères de la magie, parcourait déjà la grande île de Tollin depuis des temps immémoriaux. Leur influence, bien que rarement évoquée et presque effacée des récits modernes, imprégna profondément les premiers âges de la colonisation. On dit que leurs premières enclaves servirent de modèles aux civilisations qui leur succédèrent, bien avant que les nouveaux venus ne les recouvrent de leurs propres mythes et constructions.
Mais leur gloire fut de courte durée à l’échelle du temps. Nul ne sait avec certitude ce qui causa leur déclin : guerres intestines, catastrophe, ou simple retrait volontaire. Toujours est-il que leurs œuvres furent abandonnées, livrées à la ruine et à la végétation. Aujourd’hui encore, on retrouve des fragments de leur héritage, éparpillés comme des énigmes à moitié effacées.
Ère Seconde - L'âge des Royaumes
Bien des générations plus tard, de nouveaux peuples vinrent s’installer sur Tollin. Humains, nains, elfes, orcs et bien d’autres trouvèrent une terre sauvage, fertile, mais encore marquée par les vestiges de ceux qui les avaient précédés.
Des hameaux devinrent des villages, puis des villes. Peu à peu, des royaumes indépendants virent le jour, chacun s’accrochant à ses côtes, à ses montagnes ou à ses plaines fertiles. Les peuples s’organisèrent, commerçant ou se querellant selon les saisons, puis finirent par s’unifier sous la bannière de Grebbert, premier roi du Glenham.
C’est aussi durant cette ère que la magie se fit connaître à nouveau. Les prêtres invoquèrent la puissance de leurs dieux, les druides conversèrent avec les forces de la nature, et les érudits commencèrent à dompter les arcanes. La magie redevint une force centrale, source de progrès comme de conflits.
Les siècles qui suivirent furent marqués par l’émergence d’identités propres à chaque civilisations, par des alliances fragiles, et par des guerres soudaines.